lundi 1 février 2010

Le Boudoir des Certitudes


Aurore insondable des jours flétries
Manivelle divine dans la main de l’architecte insensé
La couleur du ciel est un détail
Manœuvrer à travers ce matin increvable, s’ouvrir une porte vers l’inconscience
Refuge, échappatoire, cruel, qui te vrille la tête et les sens d’impossible
Tu souhaites…
Tu…
Non, tu fous rien…
Nourriture immatérielle, symptomatique d’un malaise accru
Noir sur blanc
Noir sur noir
Absence de contour
Ton nom fut une épopée minable, s’échouant de peine et de misère sur la morne rive de l’ennui
Celui du monde, celui des autres, le tien surtout
Se secouer l’iris à n’en plus finir, dans l’espoir peut-être…
Qu’elle s’ouvre sur du mieux (écarlate + chauve-souris implosives + délire tribal en mocassins)
Magie des parcelles d’euphorie, qui brillent et s’éteignent…
Cette ondée sur fond de béton et ce couloir musical nostalgique qui s’enfonce tympanisquement en toi…
Adéquation de banalité splendide dans un pot à fleur ayant longtemps expiré (R.I.P.)
L’influence d’un gris renouvelé
Verglas spirituel te coulant dans les veines
Sans défense, tu laisses l’ennui t’envahir, te crever les yeux pour y couler ses missives
L’orchestre fantôme s’enfonce dans les ténèbres voilées d’une nuit-mirage.